On achète beaucoup du Made in China, car ça ne coûte pas cher, mais si ça ne coûte pas cher, c’est aussi parce que la main d’oeuvre utilisée là-bas ne coûte pas cher… au risque de la santé mentale des travailleurs chinois. D’ailleurs, la compagnie Foxconn, qui fournit en composants électroniques des compagnies reconnues comme Dell, Apple ou HP, a été prise dernièrement avec une vague de suicide chez ses employés. Résultat? Les employés recevront une augmentation de 70% de salaire. (Source: Technaute)

C’est une excellente nouvelle, qui, j’espère, fera effet domino dans les industries chinoises. Tout le monde mérite d’améliorer son sort! Mais à cette nouvelle, j’avoue qu’il m’est venu une pensée un peu plus morbide en tête, dûe peut-être à un certain pessimisme de me part. En fait, je me demande si les autres compagnies chinoises vont emboîter le pas ou si elles vont attendre d’avoir des morts sur la conscience (bref… des suicides dans leurs propres entreprises) avant de faire comme Foxconn et donner un salaire – toujours plus bas qu’ici quand on se compare – mais à tout de moins plus décent.

On verra bien.

Il y a du bon dans tout vouloir centraliser, tout vouloir unifier. On peut avoir accès à tout plus facilement, des contacts se forment, les prix sont uniformes, les standards sont les mêmes, l’information se partage aisément, etc. En même temps, ça fait très peur, car trouvez une faille au système, et c’est tout le monde qui plonge, qui s’y retrouve fragilisé.

A chaque année depuis quelques temps, on tente de vendre différents items technologiques pour Noel. Il y a eu les caméras photo numériques, la Wii, le lecteur MP3. Ensuite, il y a eu le cadre numérique, pas mal superflu, mais bon, ça vendait. Par contre, là on en est rendus avec le livre électronique. Je ne sais pas pour vous, mais moi voir les compagnies sortir leurs maudits livres électroniques, je trouve ça d’une inutilité totale. Un cellulaire ça va, un portable ça va, un iPhone ça va, mais un livre non. Il va falloir qu’il y ait de grands développements dans la qualité de l’écran avant que je me lance dans cette aventure. Devant un écran, mon oeil est paresseux. Il va plus souvent qu’autrement être porté à lire les grandes lignes. En plus, mon oeil se fatigue. C’est forçant à la longue d’avoir ses yeux rivés à l’écran plutôt que devant du papier.

Bref, le livre électronique, ce n’est pas pour demain. J’aurais envie de dire que c’est pour jamais, mais dans la vie il ne faut jamais dire jamais. Surtout que maintenant, l’homme n’évolue peut-être plus, mais les technologies évoluent à vitresse grand v.

Lorsqu’un ordinateur se décide à faire des siennes et que tu as de la misère à trouver les moyens de le soigner, il peut te scrapper des bonnes nuits de sommeil tellement ça nous hante.

On le sait, l’Internet fait maintenant partie prenante de nos vies et permet de communiquer avec le monde entier en deux ou trois clics. Mais jusqu’à comment est-ce que cela influence notre quotidien ?

Je ne serais peut-être pas près à dire que tout ce qui se trouve dans ce vidéo sont des statistiques réalistes, mais il n’empêche que les technologies font de plus en plus partie de notre quotidien.

Ça fait peur aussi dans un sens, car certains oublient que le meilleur contact reste le contact humain.

C’est drôle comme l’ampleur du travail à propos d’une demande de changement sur un site web ou dans un logiciel peut être perçue de manière totalement différente par le programmeur et la personne de l’externe qui ne s’y connait pas. Autant une petite modification cosmétique peut paraitre prendre 10 minutes, elle prendra une heure, autant une autre modification qui laisse croire à une demi-journée de travailler peut se régler en 30 minutes.

Je parle de programmation, car c’est une partie de mon travail, mais je suis certain qu’elle s’applique à bien d’autres corps de métier. Reste qu’il n’y a rien de pire que de penser faire quelque chose en dedans d’une heure et qu’un problème qu’on n’arrive pas à résoudre nous fait doubler, tripler, quadrupler notre temps à la tâche. Mais bon, rien de mieux que la satisfaction, une fois le problème résolu !

C’est quand on perd l’internet qu’on se rend compte à quel point nous en sommes rendus dépendants.