Le Festival d’Été a réussi à attirer une horde de gros noms cette année ; Black Eyed Peas, Santana, Iron Maiden, Rammstein (seul spectacle en Amérique du Nord). Franchement, bravo! Le public est conquis, les laissez-passer sont partis comme des petits pains chauds, le Festival a tout pour battre des records de foule.

Mais bon, puisqu’un bouquet de fleurs ne peut jamais venir sans le pot, il y en a qui se plaignent qu’il n’y a pas assez d’artistes francophones. A chaque fois ça revient sur la table. Pourquoi ??? Il y en a assez des événements qui célèbrent notre culture québécoise, peut-on s’ouvrir les yeux et accueillir le monde? Ça m’horripile surtout parce que les médias ont fait bien des articles là-dessus, et là, avec l’ouverture du festival ce soir, ça revient encore sur la table.

Ce qui me réconforte, c’est que les dirigeants du festival font fi de ce chialage soulevé par des éternels insatisfaits. Le seul juge, c’est le public, et avec les fortes pré-ventes, ce dernier est plus que satisfait de ce qu’il aura le choix de voir dans les 10 prochains jours.

Pour ma part, le support (ou non support selon certains) de la langue française ne m’a pas vraiment dérangé durant les Jeux. Oui, c’était discret à la cérémonie d’ouverture, mais il y avait les sous-titres. Durant toutes les compétitions, la présence du français a été excellente.

Non, pour ma part, ce qui m’a déçu, c’est plutôt ceux qui nous ont représenté. Il faut croire que c’est une affaire de contacts; Garou (eurk), Annie Villeneuve et Marie-Mai (Star Académie). Heureusement qu’il y a eu Kain et la Bottine Souriante, ça vient sauver un peu le portrait. Quand on compare à Nickelback, Avril Lavigne, Alanis Morissette, Simple Plan ou Neil Young du côté anglophone, la qualité des chanteurs francophones n’a pas fait le poids.

Voici mes découvertes musicales de l’année. Cela ne veut pas nécessairement dire qu’ils ont sortir un album au courant de 2007, mais plutôt que j’ai connu et fait jouer, rejouer et rerejouer leurs albums de musique dans mon auto cette année

• The Sounds
• Avenged Sevenfold
• Panic! at the Disco

Une de mes préférées de Jean Leloup, le chanteur, le musicien à l’imagination incroyablement fertile.

Intéressant de voir l’histoire derrière certaines chansons. American Jesus, de Bad Religion, est un grand succès des années 90. La chanson était à la base une attaque envers George Bush père qui, durant la guerre du Golfe, a dit une énormité à savoir que l’Amérique allait gagner cette guerre puisque Jésus était de leur côté.

Guerre. Religion. Ça s’entrecoupe tout le temps à quelque part.