L’informatique nous montre à quel point tout est imparfait. Nous sommes continuellement en train de nous mettre à jour. Nous sommes rendus à Firefox 6, WordPress 3.2.1, Windows 7, Chrome 13.0.782.215, Photoshop CS5, Google Earth 6, PSP 6.37, etc. La plupart des jeux vidéo ont une mise à jour à aller chercher sur internet aussitôt le disque inséré dans notre console. Même nos téléviseurs, nos routeurs sans fil peuvent se connecter sur internet pour aller chercher les derniers “firmwares” et j’en passe. Ça n’arrête pas. La quête de la perfection est éternelle.

Reste que je suis confus au niveau de la mise à jour. J’aime que mon système d’exploitation se mette à jour automatiquement, je me dis que pour des raisons de sécurité il est mieux ainsi. Mais encore là, qu’est-ce qui me prouve et qui m’assure que la nouvelle version n’empire pas la précédente? Et si elle l’améliore, est-ce que par exemple elle va consommer plus de mémoire, plus de jus sur la batterie? Et l’amélioration, c’est un bonbon futile, du superflu pour vendre, ou vraiment quelque chose de révolutionnaire? Non, ce n’est pas parce que le numéro incrémente que c’est toujours plus joli.

Je crois que le plus frustrant reste la durée de vie du support d’un appareil. Moi, une décade (et plus!), ça me va, mais les appareils qui ne sont plus supportés après 2-3 ans… ouch! Surtout côté techno, ça va tellement vite. Mais, ces appareils, on les paie quand même, et parfois à des prix de fous! Ah… société capitaliste jetable.

Avec Jack Layton récemment décédé, que l’on voyait si amaigri à sa dernière conférence de presse, il est triste de voir que c’est peut-être ce qui attend Steve Jobs aussi, patron emblématique d’Apple qui quitte la compagnie. Qu’on lui souhaite bon rétablissement est une chose, mais qu’on dise qu’Apple ne s’en remettra pas en est une autre. Apple est une grande compagnie, une visionnaire, mais qui a parfois l’air un peu trop d’une secte. C’est carrément fou de voir des gens faire la file pour aller chercher la dernière version d’un appareil qu’ils ont déjà et débourser 600, 800, … 1000$. Alors voilà, Stevev Jobs n’est pas un Dieu, il n’est pas un gourou, il est une personne comme nous tous, et Apple va très bien survivre à sa disparition. C’est juste qu’un peu comme Apple, certains voient Jobs comme une icône. Bah ouais… mais l’eau va passer sous le pont et la vie va continuer.

Dans une ère où l’information change de minute en minute, les journaux ont de plus en plus l’air de dinosaures. Le problème, c’est que le modèle d’affaires web n’est pas encore vraiment étoffé pour y faire beaucoup d’argent. D’ailleurs, payer pour de l’information en ligne, même de qualité, est une solution assez suicidaire pour l’instant.

La preuve ? Le New York Times a tenté sa chance et il n’y a que 0,5% de ses 20 millions de lecteurs qui se sont abonnés au contenu payant.

Ayoye.

Ah oui ? Vraiment ? Pourtant, il y en a plusieurs qui aiment avoir 300 amis sur Facebook. Lien du texte.

Quand je vois tous les articles sur Cyberpresse et compagnie qui ne cessent de radoter des histoires comme : record de voeux virtuels pour le Nouvel An, le Kindle devient l’item le plus vendu d’Amazon, le iPad est en train de transformer la manière de lire des journaux et magazines, et blablabla, je me dis : oui, il y a des gens qui adorent les technologies et entrent à fond là-dedans, mais la réalité est tout autre.

En fait, je crois que ce qui me fâche dans tout ça, c’est de voir une minorité de personnes faire croire que ces bébelles sont exploitées par une majorité, que tout le monde va succomber, que c’est le “new cool”, que si tu n’en as pas tu es dépassé, etc. Désolé, mais pour l’instant, je ne vois pas l’utilité à une tablette ou une “liseuse électronique”. Je n’ai pas besoin de 5 façons différentes d’aller sur l’Internet.

Heureusement, il y a d’autres articles qui nous montrent que l’Internet, c’est comme dans la vraie vie et partout dans le monde ; il y a des grandes gueules.

Le marketing-ting-ting voudrait toujours que vous soyez les premiers à mettre la main sur telle ou telle chose. Parfois, les campagnes sont accrocheuses, aguichantes et voilà que nait en nous un besoin (superflu) ; se procurer l’Item. Savoir patienter est un art qui sauve parfois beaucoup de sous. C’est pas toujours évident, j’admets.

La technologie d’aujourd’hui permet d’avoir des téléphones portables, des cadres numériques, des appareils photos sans pellicule, des télévisions en haute définition, des ordinateurs minces et portables plus puissants que l’année précédente, etc.

Cela dit, ce qui me déçoit énormément dans tout ça, c’est que chaque techno est jetable. On l’achète et le jour suivant il est désuet. Je caricature, mais n’empêche, en dedans de six mois on sort déjà un nouveau modèle. Regardez les iPod, iPhone et iPad. Le premier est sorti qu’on parle déjà du deuxième. Pourquoi tant d’empressement? Oui, la nature humaine fait qu’on veut toujours mieux, mais l’appareil actuel est capable de faire un bon bout de chemin. Je n’aime pas ce sentiment, venant sans doute du marketing et de la société mercantile où on donne l’impression que la nouvelle bébelle c’est ÇA et que tout le monde devrait en avoir un pendant que ce VOUS avez est dépassé parce qu’il ne fait pas ÇA, Ça, ça et çA!

Dans le monde techno, il faut savoir se mettre un frein et accepter de ne pas toujours être à la page. Sans ça, vous vous ruinerez.

Tout clavier, qu’il soit celui de votre ordinateur, du téléphone, de la télécommande, du guichet automatique, etc. a des petits repères sur certaines touches afin d’aider à guider les aveugles. Par contre, avec maintenant les téléphones intelligents qui ont de plus en plus d’interfaces tactiles, comment font-ils ? C’est une surface lisse, il n’y a pas de repères.