Pour l’occasion, j’ai mis le temps de verbe au futur. Il faut bien s’encourager…
I’ll found mine…
She’s so far…
She will make my head…
I’ll found my soldier girl
She’s so far away
She will make my head spin around
Pour l’occasion, j’ai mis le temps de verbe au futur. Il faut bien s’encourager…
Pas toujours évident à suivre ces paroles, mais bon…
Gonna stand my ground, wont be turned around
And Ill keep this world from draggin me down
Gonna stand my ground and I wont back down
Hey baby, there aint no easy way out
Hey I will stand my ground
And I wont back down.
Well I know whats right, I got just one life
In a world that keeps on pushin me around
But Ill stand my ground and I wont back down
Hey baby there aint no easy way out
Hey I will stand my ground
And I wont back down
No, I wont back down
Love gets inside of you
It makes me invisible
And I will continue to hang on super love, a sonic bloom
A total emotionless excuse
I can’t believe it happened to me
The magic’s in my heart, believe me (I do)
Rushing through my electrical phase
I found a place to hide when you’re away
Almost caught myself a breath
I touched your hand, I lost myself instead
I wanna be just as good
I wanna make it better
I wanna see you sideways
I wanna make it better
When love gets inside of you,
It makes me invincible
And I can’t believe this happened to me
Album: Reprise Des Négociations
Année: 2005
Un terrain vague, de vagues clôtures, un couple divague sur la maison future. On s’endette pour trente ans, ce pavillon sera le nôtre, et celui de nos enfants corrige la femme enceinte. Les travaux sont finis, du moins le gros œuvre, ça sent le plâtre et l’enduit et la poussière toute neuve.
Le plâtre et l’enduit et la poussière toute neuve.
Des ampoules à nu pendent des murs, du plafond, le bébé est né, il joue dans le salon. On ajoute à l’étage une chambre de plus, un petit frère est prévu pour l’automne. Dans le jardin les arbres aussi grandissent, on pourra y faire un jour une cabane.
On pourra y faire un jour une cabane.
Les enfants ont poussé, ils sont trois maintenant, on remplit sans se douter le grenier doucement. Le grand habite le garage pour être indépendant, la cabane, c’est dommage, est à l’abandon. Monsieur rêverait de creuser une cave à vins, Madame préfèrerait une deuxième salle de bain.
Ça sera une deuxième salle de bain.
Les enfants vont et viennent chargés de linge sale, ça devient un hôtel la maison familiale. On a fait un bureau dans la p’tite pièce d’en haut, et des chambres d’amis, les enfants sont partis. Ils ont quitté le nid sans le savoir vraiment, petit à petit, vêtement par vêtement.
Petit à petit, vêtement par vêtement.
Ils habitent à Paris des apparts sans espace, alors qu’ici il y’a trop de place. On va poser tu sais des stores électriques, c’est un peu laid c’est vrai, mais c’est plus pratique. La maison somnole comme un chat fatigué, dans son ventre ronronne la machine à laver.
Dans son ventre ronronne la machine à laver.
Les petits enfants espérés apparaissent, dans le frigo, on remet des glaces. La cabane du jardin trouve une deuxième jeunesse, c’est le consulat que rouvrent les gosses. Le grenier sans bataille livre ses trésors, ses panoplies de cow-boys aux petits ambassadeurs, qui colonisent pour la dernière fois la modeste terre promise, quatre murs et un toit. Cette maison est en vente comme vous le savez, je suis, je me présente, agent immobilier. Je dois vous prévenir si vous voulez l’acheter, je préfère vous le dire cette maison est hantée. Ne souriez pas Monsieur, n’ayez crainte Madame, c’est hanté c’est vrai mais de gentils fantômes. De monstres et de dragons que les gamins savent voir, de pleurs et de bagarres, et de copieux quatre-heures, “finis tes devoirs”, “il est trop lourd mon cartable”, “laisse tranquille ton frère”, “les enfants : à table !”.
Écoutez la musique, est-ce que vous l’entendez ?
Je voletais dans les ténèbres
À l’allure d’un convoi funèbre
Je goûtais l’air de la nuit
Je ramais sans faire de bruit
Dans l’épaisseur du silence
Lorsque je fus ébloui
Par une chaude incandescence
Qui émanait d’un beau fruit
Ma mère m’avait prévenu
“Méfie-toi des ampoules nues
Ne t’approche pas de ces globes
Qui mettront le feu à ta robe
Les papillons insomniaques
Y trouvent un aphrodisiaque
La mort est au rendez-vous
Au mieux tu deviendras fou”
“Ne va pas te consumer
Pour une de ces allumées”
Ma mère m’avait dit “Pégase
L’amour, ça n’est que du gaz
Tu es un être nocturne
Adorateur de la lune
Et des éclairages pâles
Que prodiguent les étoiles”
Mais en voyant cette blanche
Et le dessin de ses hanches
Dans une auréole blonde
J’ai fait mes adieux au monde
À la lune vagabonde
Belle comme une femme amoureuse
À ma raison qui me gronde
“C’est ta tombe que tu creuses”
Je voletais dans les ténèbres
À l’allure d’un convoi funèbre
Je goûtais l’air de la nuit
Je ramais sans faire de bruit
Dans l’épaisseur du silence
J’ai vu ma vie défiler
Jusqu’au jour de ma naissance
Lorsque l’ampoule a grillé…
J’ai un but dans la vie
Je veux faire des envieux
Qu’ils m’observent et puis qu’ca leur mette un coup d’vieux
J’veux qui s’disent
Qu’eux aussi pourraient p’t'etre etre heureux
Qu’ils pourraient devenir papys
Avec la joie derrière eux
Pour ca, j’ai trouvé la combine
Une méthode qu’élimine les toxines
Un vieux relent d’vitamines
A l’opposé d’une vie d’usine
Je win le patron
Qui voudrait que j’trim
Pour ses actions, sa limousine
Et je me dis que l’pognon
N’est pas une lueur divine
J’fait c’que j’aime
Avec mes mains, avec ma tete
J’souris à mon voisin d’autant
Si ca l’embete
Je choisis mes horaires
Suivant l’été suivant l’hiver
J’prends l’temps d’voir ma mère
D’savoir comment vont mes frères
D’temps en temps
J’me mets à l’envers
Mais c’est pour mieux revenir sur terre
J’respire au grand air
J’me paie une bouffe chez ma grand-mère
Je passe du temps avec l’avenir
Tous ces enfants qui savent nous dire
Que nous les grands
On est les pires
Qu’on a plus d’instants pour sourire
Que les dirigeants qui trouvent à dire
Alors qu’ils devrait rajeunir
Nous emmènent en Afghanistan
Et quel avenir pour les enfants ?!
J’passe du temps avec le passé
Moi j’aime bien les personnes-âgées !
Elles ont plein de chose à raconter
Avant qu’j’soit là comment c’était ?
Toute les conneries
Qu’elles ont faites
Sont bonnes à prendre
Pour la conquete d’un monde plaisant
Et moins bete
Qui va d’7 à 77
Je fais attention à pas devenir trop riche
J’veux pas qu’on m’aime pour ma carte de crédiche !
Paribas, France Télécom c’est pas pour moi
L’escalade au pognon
N’est pas l’monde pour lequel j’me bats
J’file des coups d’main à mes potes
Ceux qu’ont du projet dans la culotte
J’vis pas non plus dans une grotte
Y’a pas de haine dans la cohorte
On s’dynamise avec des proses
Et on s’active pendant les pauses
Nous on n’est pas d’ceux qui proposent
On avance et on dispose
Et oui !
Moi j’vis dans un monde de musique
J’préfère ca
Que d’faire d’la politique
J’aimerais pas etre à la place du gars
Qui vend du bonheur qui n’existe pas
Pacifiste sans tendre la joue gauche
Réaliste tendance de gauche
Je dessine à travers les mioches
P’t'etre une devise ? “Un monde moins moche !!”
Ceci dit y’a la nature humaine
Toi et moi on doit avoir la haine
S’régaler quand y’a la joie
Et accepter un peu des peines
Le but pour toi et moi
C’est p’t'etre d’éviter la rengaine !
Le chasseur sachant chasser, les chemises de l’archi-duchesse, les petits pots de beurre, c’est bien beau en français, mais en anglais, il y a aussi quelques cas intéressants pour pratiquer sa prononciation :
En français: “Trois sorcières regardent trois montres Swatch. Quelle sorcière regarde quelle montre Swatch ?”
Devient an anglais: “Three witches watch three Swatch watches. Which witch watch which Swatch watch?”
En français: “Trois sorcières suédoises et transsexuelles regardent les boutons de trois montres Swatch suisses. Quelle sorcière suédoise transsexuelle regarde quel bouton de quelle montre Swatch suisse ?”
Devient en anglais (on prend son souffle) :
“Three Swedish switched witches watch three Swiss Swatch watch switches.Which Swedish switched witch watch which Swiss Swatch watch Switch ?”
Source: La page de Gilles Parent, CHOI Radio X
William Shatner est un nom qui vous dit sans doute quelque chose. Ce Montréalais de 74 ans a personnifié le capitaine Kirk dans les épisodes de Star Trek et ce, des années 60 jusqu’au début des années 90. Un peu comme Leonard Nimoy, son personnage a collé à sa peau. Dernièrement, il a fait un album de musique, assez particulier, car ses chansons sont faites avec différents artistes et lui il ne chante pas, il parle. Voici les paroles de Real.
Real – William Shatner & Brad Paisley
I have saved the world in the movies
So naturally there’s folks who think I must know what to know
But just because you’ve seen me on your TV
Doesn’t mean I’m any more enlightened than you
And while there’s a part of me
In that guy you’ve seen
Up there on that screen
I am so much more
And I wish I knew the things you think I do
I would change this world for sure
But I eat and sleep and breathe and bleed and feel
Sorry to disappoint you
But I’m real
I’d love to help the world and all its problems
But I’m an entertainer, and that’s all
So the next time there’s an asteroid or a natural disaster
I’m flattered that you thought of me
But I’m not the one to call
And while there’s a part of me
In that guy you’ve seen
Up there on that screen
I am so much more
And I wish I knew the things you think I do
I would change this world for sure
But I eat and sleep and breathe and bleed and feel
Sorry to disappoint you
But I’m real