Archives : 2007

Parce que le high tech n’a pas réponse à tout

Petit article bien drôle sur un gars se demandant pourquoi l’avion ne décollait pas alors que son iPhone disait qu’il faisait très beau à la destination du vol.

Comme quoi vous avez bien beau avoir les derniers gadgets, cela ne fait pas de vous le meilleur des connaisseurs pour autant !


Première neige

- J’en reviens pas de voir que tout peut devenir blanc en une heure dehors…
- J’en reviens pas que ça prenne six mois à partir.


Petit cours de fiscalité québécoise

(Merci à TeT pour cette chaîne de lettres bien intéressante)

Supposons que tous les jours, 10 hommes se retrouvent pour boire une bière et que l’addition se monte à 50$ (normalement, 5$ chacun). S’ils payaient la note de la façon que l’on paie les impôts, selon les revenus de chacun, on aurait l’exemple suivant:

Les quatre premiers, les plus pauvres, ne paieraient rien, zéro cent.
Le cinquième paierait 50 cents.
Le sixième paierait 1,50$.
Le septième paierait 3,50$.
Le huitième paierait 6$.
Le neuvième paierait 9$.
Le dernier, le plus riche, devrait payer 29,50$ à lui tout seul.

On arrive donc bien à 50$.

Ils décidèrent de procéder comme décrit. Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblèrent assez contents de leur arrangement. Jusqu’au jour où le tenancier du bar les plaça devant un dilemme: “Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j’ai décidé de vous faire une remise de 10$. Vous ne paierez donc vos dix bières que 40$.”

Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, les clients payants, allaient-ils diviser les 10$ de remise de façon équitable? Ils réalisèrent que 10$ divisés par 6 faisaient 1,66$. Mais s’ils soustrayaient cette somme de leur partage, alors le cinquième et le sixième homme allaient être payés pour boire leur bière (1,16$ et 16 cents). Le tenancier suggéra qu’il serait plus judicieux de réduire l’addition de chacun selon le même barème et fit donc les calculs. Alors?

Le cinquième homme, comme les quatre premiers, ne paya plus rien, Un pauvre de plus.
Le sixième paya 1$ au lieu de 1,50$ (33% de réduction).
Le septième paya 2,50$ au lieu de 3,50$ (28% de réduction).
Le huitième paya 4,50$ au lieu de 6$ (25% de réduction).
Le neuvième paya 7,50$ au lieu de 9$ (17% de réduction).
Le dixième paya 24,50$ au lieu de 29,50$ (16% de réduction).

On arrive bien à un total de 40$.

Chacun des six clients payants paya moins qu’avant, et les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie.

“J’ai seulement eu 50 cents sur les 10$ de remise”, dit le sixième et il ajouta, montrant du doigt le dixième: “Lui, il a eu 5$!!!” “C’est vrai”, s’exclama le septième. “Pourquoi il aurait eu 5$ de rabais alors que moi je n’ai eu que
1$? Le plus riche a eu la plus grosse réduction!” “Attendez une minute, cria le premier homme. Nous quatre n’avons rien eu du tout. Le système exploite les pauvres”. Les neuf hommes cernèrent le dixième et l’insultèrent.

Le jour suivant, le dixième homme ne vint pas. Les neuf autres s’assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer, ils découvrirent quelque chose d’important: ils n’avaient pas assez d’argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l’addition.

Et cela est le reflet de notre système d’imposition. Les gens qui paient le plus d’impôts tirent le plus de bénéfice d’une réduction de taxe et, c’est vrai, ils resteront plus riches. Mais si vous les taxez encore plus fort et les condamnez à cause de leur richesse, ils risquent de ne plus se montrer.

Pour ceux qui ont compris, aucune explication n’est nécessaire.
Pour ceux qui n’ont pas compris, aucune explication n’est possible.


15 idées pour un Québec plus fort

Paru dans L’actualité du 15 octobre 2007:

  1. Légaliser l’assurance maladie privée pour tous les services de santé.

  2. Constituer une caisse santé pour assurer un financement adéquat du système public de santé.
  3. Investir massivement dans l’éducation et le développement des Québécois, de la petite enfance au troisième âge.
  4. Adopter les règles comptables les plus exigeantes et les plus transparentes au monde.
  5. Alléger sensiblement la fiscalité des particuliers et tendre vers la diminution, voire l’élimination complète de la fiscalité des sociétés.
  6. Réduire la dette réelle des Québécois.
  7. Établir un moratoire de 10 ans sur tout nouveau programme social non autofinancé ou non rentable à terme.
  8. Privatiser Hydro-Québec et libéraliser le secteur de l’énergie.
  9. Instaurer un régime de travail et de formation obligatoires pour les bénéficiaires de l’aide sociale aptes au travail.
  10. Mettre fin à la sécurité d’emploi dans la fonction publique.
  11. Mettre fin aux régimes de gestion de l’offre et de contrôle des prix dans toutes les industries du Québec.
  12. Introduire la concurrence, dans la prestation de services à la population, entre les secteurs public et privé.
  13. Privatiser la Société des alcools du Québec.
  14. Intensifier les petites actions dans le domaine des affaires dans les écoles primaires et les programmes entrepreneuriat-études dans les écoles secondaires du Québec.
  15. Prendre des mesures concrètes pour que 85% des élèves québécois francophones de toutes les régions maîtrisent l’anglais d’ici 2020.

Ce sont des idées de droite. Les idées de gauche étaient à paraître dans le prochain numéro que je n’ai pas encore pris le temps de lire. Toujours est-il que dans ces idées, il y en a plus que je trouve intéressantes plutôt que je n’aime pas trop (2,4,8).


La grève des scénaristes

Je vous avouerai ne pas trop suivre et ne pas être trop au courant des détails de la grève qui se passe présentement à Hollywood, si ce n’est qu’elle paralyse ou va paralyser bientôt bon nombre de téléséries américaines. The Office, 24, Prison Break, Lost, Desperate Housewives, Family Guy… Ils y passeront tous un jour ou l’autre.

Je ne connais pas le salaire d’un scénariste. On s’imagine qu’à Hollywood tout le monde roule sur l’or, mais il ne suffit que d’y aller une fois pour se rendre compte que la belle image projetée cache aussi une autre réalité. A Hollywood, il y a une démarquation incroyable entre les pauvres et les riches. Les riches, ce sont les bonzes des grosses compagnies, ce sont les stars, mais il ne faut pas oublier qu’en arrière il y a plusieurs personnes qui sont là pour leur donner un coup de pouce.

Si une télésérie est aussi populaire, c’est par son jeu d’acteurs certes, mais il faut aussi quelqu’un en arrière qui pond une histoire qui sera là pour nous surprendre. Tu as bien beau avoir les meilleurs acteurs, si l’histoire ne suit pas, ce sera un navet.

Alors voilà, bien que c’est un effet domino qui risque de faire mal à plusieurs personnes si jamais cela dure longtemps, (les acteurs, maquilleurs, réalisateurs, les pubs, les coffrets DVD, l’horaire télé, les autres stations de télé qui ont acheté les droits sur les séries, alouette!), moi qui aime les bonnes histoires, je suis avec les grévistes !


Le Torchon de Québec…

Le journal Le Soleil profite grandement du lock-out qu’il y a au Journal de Québec, mais je dois avouer bien franchement ne pas comprendre pourquoi il y a encore autant de lecteurs lisant le torchon de Pierre-Karl Péladeau… On se moquait parfois de ce journal qui mise sur le sensationnalisme, mais là c’est plus vrai que vrai ; c’est un torchon. Vide de contenu régional, c’est du Journal de Montréal/Canoe remâché ! Pourquoi encore autant d’abonnés ? Pourquoi que les salles d’attente et les restaurants continuent à encourager silencieusement PKP en laissant le journal trainer pour les clients ?


Homer et la religion

Les Simpson en sont à leur dix-neuvième saison. Jusqu’à présent, je trouve cette dernière assez ordinaire. Il faut dire qu’Homer, Marge, Bart, Lisa et Maggie ont pas mal tout fait, mais on leur trouve encore des choses à faire. Toujours est-il que dans le dernier épisode que j’ai écouté, Homer devient remorqueur et il a vraiment dit une phrase assassine qui m’a fait incroyablement rire.

Wow you make people look miserable and there is nothing they can do about it. Just like God.

Sacré Homer ! Il n’y a rien de mieux qu’un Simpson pour passer une remarque sarcastique sur notre société. Bon.. on s’entend, je ne dis pas que ceux qui croient en Dieu ont l’air de misérables. Par contre, c’est triste de voir que certains ne s’en remettent qu’à ça pour espérer avoir une voie vers le salut. Même chose pour ceux allant vers la drogue, la loterie, la prostitution…


Saku Corriveau

Autre preuve du vent de folie sur l’identité québécoise ; les médias demandent au capitaine du Canadien de Montréal, Saku Koivu, pourquoi il ne parle pas français.

L’une des répliques du capitaine (et je la trouve excellente) : en Finlande il y a des joueurs d’autres nationalités qui viennent jouer au hockey et on ne les réprimande pas ou bien on ne leur demande pas pourquoi ils ne parlent pas en Finlandais.


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