La religion, je n’aime pas ça. Mes parents ne m’ont jamais forcé à aller à l’église, et j’en suis fort content. Plus je vieillis et plus je me dis que la religion est la mère d’à peu près toutes les guerres. C’est drôle de voir comme chaque Dieu de chaque religion demande d’être bon et tolérant et qu’on se bat au nom de Dieu, Mohamed ou Allah.
Je n’ai rien contre les croyants, de peu importe la religion à laquelle ils croient, ce que je n’aime pas c’est de voir ceux qui veulent nous inculquer leur religion. Si les gens veulent croire en Dieu, en Jeovah ou peu importe, c’est leur droit, il y a de très belles lignes de vie dans ces messages. Cependant, qu’on ne force personne à croire en un Dieu. On a enfin cette liberté depuis quelques décennies à peine et on voit très bien l’effet que ça fait. Les églises sont désertes et là, elles veulent s’excuser, elles veulent revenir dans les écoles, elles veulent qu’on revienne dans leurs vies. C’est normal, pendant 1960 ans et de poussières (à quelques dizaines d’années près), elles faisaient peur aux gens, les éduquaient à leur manière, s’enrichissaient sur leurs dos. Maintenant, c’est fini. Et eux, eh bien ils semblent regretter ces belles années.
La religion fait partie de l’histoire, du passé, et elle a encore des répercussions aujourd’hui. Des bonnes, des mauvaises, mais au moins des moins fortes qu’à l’époque. Je respecte ce qu’ils ont été, mais qu’ils respectent leur nouveau rôle. On ne retournera jamais dans le passé. C’est à vous de vous adapter si vous pensez que vous méritez plus de fidèles. La contraception c’est mal, l’homosexualité c’est mal, les femmes prêtres, c’est mal… Vous avez du chemin à faire, ou bien acceptez que vous serez de moins en moins nombreux à croire.
Je crois en ce qui a bien et en ce qui a de mal. Je crois que mes libertés arrêtent là où elles briment celles d’autrui. Je crois qu’il y a un au-delà aussi. Aucune idée à quoi il ressemble, mais j’espère que les êtres chers que j’y ai perdus y sont biens. Voilà en ce que je crois, voilà ma ligne de vie. Pas besoin d’un Dieu ou un Jésus.