A force de prendre l’autobus, tu reconnais des visages, tu reconnais même la manie de certaines personnes. En voici une qui me fascine. En fait, ça me donne quasiment l’impression que certaines personnes craignent les dernières rangées d’autobus, comme si c’était tous des bums qui s’y tenaient. Pourtant, sur les heures de pointe, nous sommes tous des travailleurs dans l’autobus, il n’y a pas d’étudiants, de gens étranges, ou si ou ça. Mais ces personnes, si tous les premiers sièges sont pris et que le fond est encore pas mal libre, ils préfèrent rester debouts. Bizarre. Ils ont comme une barrière mentale, une barrière psychologique qui les empêchent d’aller plus loin que la 8e rangée.