Des fois je me dis que les écrivains qui racontent des fictions apocalyptiques dans leurs livres connaissent bien la nature humaine. Ce qui se passe présentement à New Orleans, c’est carrément la fiction qui dépasse la réalité. Les secours qui en ont plein les bras, les rations insuffisantes pour les civils sur place, des gens sur les toits des maisons en attendant de l’aide, des cadavres dans les rues, des pillards, des feux, des gens armés qui ne sont pas les policiers et les soldats…. L’alinéation commence à prendre là-bas, devant tous les problèmes devant eux, devant la bassesse de la nature humaine, bref, c’est la désolation.


