Quand on voyage seul, on peut tout faire… si on a le “guts” de le faire. Un peu tout le monde est sans doute capable de faire bien des choses tout seul, mais par contre, se pose peut-être des questions ou comment approcher telle ou telle situation. Bon, moi j’allais à Cuba pour déconnecter et relaxer, alors je peux dire que mes objectifs premiers ont été atteints. Ceci dit, une semaine, seul, sans personne, ok, ça permet d’avoir en masse de temps pour soi-même, mais il vient un temps qu’on trouve ça peut-être un peu long. J’ai fait des activités le mercredi et le vendredi et vendredi et samedi, ce sont les deux journées où j’ai rencontré des gens là-bas. Alors donc : dimanche, lundi, mardi, jeudi, le grand garçon que je suis a dû s’occuper comme il peut. À Cuba, c’est là qu’on revoit le monde lire des livres et jouer aux cartes. La technologie, ça existe pas, et en quelque sorte, c’est tant mieux, parce qu’ils ne sont que des polluants dans les vacances.

Enfin… le Barcelo Solymar est un très bel hôtel, il y a de bons services, le monde est sympa, et tout et tout, mais comment rencontrer du monde ? En faisant des activités, évidemment ! Ce ne sera pas au bar que vous allez vous mettre à jaser avec le monde, ô que non ! Dans les lobbys et les bars, les gens sont en couple, entre amis, en famille, bref… des gangs où, à tout de moins pour moi, je ne me vois pas les approcher et leur dire “Eh tiens donc, je m’appelle Francis, qui êtes-vous ?”.

Nah… par contre, étant donné la grandeur de l’hôtel, je n’étais pas toujours au courant de l’endroit exact des activités. Il y en a quelques-unes à la plage, mais surtout près d’une piscine entre divers bungalows. Pour ma part, puisque je m’installais à la plage avec livre et lecteur MP3, j’ai passé à côté de plusieurs activités, qui, peut-être, auraient pu me permettre de rencontrer des gens plus tôt. Quand on voyage seul, on finit toujours par rencontrer des gens, mais on ne sait jamais quand. Moi, ça a été le vendredi, après le volley. Ensuite, hop!, tout le monde à l’eau, on se baigne, on jase, on se donne rendez-vous plus tard. Voilà.

Il y aurait sans doute eu d’autres occasions auparavant, mais le premier pas est parfois difficile à franchir. Je sais, c’est niainseux, mais moi je suis comme ça. Il y a certainement bien des couples et des gangs qui auraient voulu jaser, mais percer le cercle pour m’y inclure, je me sens pas trop à l’aise avec ça.

Enfin.. tout seul, c’est quand même bien aussi. Comme je disais, ça permet de se ressourcer. Suffit d’avoir le “guts” pour faire ce qu’on veut faire, car on peut tout faire. Alors, je suis allé me promener dans Varadero, j’ai fait de la moto marine, je suis allé en catamaran… des trucs que j’ai vraiment aimé, que j’avais jamais fait, et dont j’ai aimé beaucoup l’expérience. Tout ça, grâce à un coup de pied au cul. Le premier est le plus difficile à donner, mais une fois que c’est fait, on avance dans notre planification de voyage, ça nous stresse un peu d’aller vers l’inconnu, mais on revient toujours avec du vécu, une belle expérience, truffée certainement de quelques anecdotes.

L’expérience est-elle meilleure à deux, entre amis ? Je sais pas, par contre ce que je sais c’est qu’elle sera différente. Je suis quelqu’un qui aime bien les moments de solitude, pour tapoter sur Internet, écouter la télé, faire le pacha un peu, j’en ai de besoin. Être toujours tout seul par contre, ca nous permet de relever quelques défis aussi. Ayez juste pas peur de le faire, je regrette rien, si ce n’est que d’avoir rencontré du monde un peu sur le tard dans mon voyage. Mais bon, chacun son rhytme pour tisser des liens ! J’ai vu ce que je voulais voir. Par contre, je n’aurais pas eu le courage d’aller seul dans les bars de Varadero, donc je n’aurais pas tout fait ce que j’ai fait, grâce à mon voyages en trois parties ;) (1- seul, 2- activités, 3- rencontrer)